L’histoire des États-Unis

Replongez dans les grands moments du passé américain, de la découverte de l’Amérique en 1492, à l’élection du président Barack Obama en 2008 ! Apprenez-en davantage sur l’emprise des Britanniques sur les colonies américaines, sur les prémices de la guerre d’Indépendance, puis sur l’organisation de la République des États-Unis d’Amérique. Revivez la conquête de l’Ouest, le conflit de Sécession et l’entrée dans le monde moderne… C’est parti, on vous dit tout sur les événements marquants de l’histoire des États-Unis !

La découverte de l’Amérique 

En 1492, alors en quête des Indes, Christophe Colomb découvre une nouvelle terre. Il pose le pied sur le continent américain, au niveau sans doute des Bahamas, en étant persuadé qu’il se trouve en Asie. Son équipage et lui y rencontrent des peuples autochtones pacifistes.

Mais ils ne connaissent pas ce territoire, il ne figure pas sur les cartes de l’époque. À partir de 1493, des expéditions sont organisées pour continuer d’explorer ces régions mystérieuses du Nouveau Monde. Elles comptent principalement des Espagnols et des Français, dans un premier temps, suivis de près par les Portugais, les Anglais, les Suédois, les Néerlandais et les Italiens. 

Les débuts de la colonisation européenne dans le Nouveau Monde

En 1565, l’une des premières colonies européennes permanentes, St Augustine, est construite en Floride par les Espagnols, après d’importants combats avec les peuples autochtones. En s’installant de manière pérenne, l’idée pour les Européens est de découvrir de nouvelles richesses, tout en évangélisant les communautés rencontrées. 

En 1607, les Anglais, menés par John Smith, érigent Jamestown sur les côtes de la Virginie actuelle. En 1620, un groupe de puritains anglais, fuyant leur pays pour un autre départ, arrivent au Massachusetts, où ils créent Plymouth. Les Britanniques s’implantent ainsi sur ces terres qui deviennent bientôt la Nouvelle-Angleterre. En 1626, c’est au tour des Néerlandais de bâtir la Nouvelle-Amsterdam, dans la région qui se mue en New York pas plus tard qu’en 1664. 

S’ensuivent de nombreuses vagues migratoires de citoyens européens qui souhaitent participer à ce pan de l’histoire et commencer une nouvelle vie.

Les peuples autochtones subissent de plein fouet la découverte de leurs terres. Des combats pour défendre leurs territoires surviennent, de même que des maladies auxquelles ils ne sont pas habitués. Certaines populations sont rapidement décimées, et d’autres s’enfuient un peu plus au sud. 

À la fin du XVIIe siècle, les puissances européennes, et surtout la France et l’Angleterre, sont déjà en conflit dans le reste du monde. En Inde, par exemple, les deux pays s’affrontent pour réquisitionner les colonies de l’opposant. Et ici, sur le continent américain, il n’y a pas de raison pour que cela soit différent…

La guerre de Sept Ans et le début de l’emprise britannique

Alors que l’Angleterre est maîtresse de treize colonies britanniques d’Amérique, celles-ci semblent encerclées par les terres revendiquées par les Français. Pour se débarrasser de cette menace, la guerre de Sept Ans survient de 1754 à 1763, opposant la France et l’Angleterre. Après de nombreuses pertes de chaque côté, mais une domination anglaise, le traité de Paris met fin aux combats en 1763. La France rend les armes, tout en cédant ses territoires du Canada et ceux autour du Mississippi.

L’Angleterre adopte une autorité certaine sur l’ensemble des colonies, obtenant le quasi-monopole sur la partie Est du continent. Le pays tient ses nouveaux territoires d’une main de fer. Il exige à ses colonies de compenser les dettes qu’il possède à la suite de ses différents conflits. Des taxes et des lois sont alors imposées, ce qui pousse le peuple à la contestation. Des hommes prennent la parole, pour inciter au ralliement et à la révolte contre le pouvoir britannique. 

Les événements de la Boston Tea Party, de même que les combats de Lexington et de Concord (19 avril 1775) marquent une fracture. La guerre d’indépendance américaine est annoncée.

L’indépendance, un tournant dans l’histoire des États-Unis

Très rapidement, les insurgés sont menés par George Washington. En même temps que les batailles éclatent, un congrès continental s’organise à Philadelphie, ralliant des représentants des différentes colonies pour préparer un nouvel acte révolutionnaire. En tête de file, on retrouve les Pères fondateurs des États-Unis, Benjamin Franklin, George Washington, John Adams, Thomas Jefferson, John Jay, James Madison et Alexander Hamilton. 

C’est dans ce cadre qu’une déclaration d’indépendance envers le pouvoir britannique est rédigée, en partie par Benjamin Franklin et Thomas Jefferson. Elle est adoptée et signée le 4 juillet 1776, mettant encore davantage le feu aux poudres. 

Avec le soutien des Français et la victoire de Yorktown en octobre 1781 du côté des colonies, les Britanniques rendent les armes. Le traité de Versailles de 1783 met fin à la guerre. La couronne anglaise et le reste de l’Europe reconnaissent alors l’autonomie des treize colonies d’origine.

L’organisation de la République des États-Unis d’Amérique

Il est temps d’élaborer, puis de voter la Constitution des États-Unis d’Amérique en 1787. Elle répartit le pouvoir, les lois et les droits de chaque État qui les compose. 

En mars 1789, George Washington est élu premier président des États-Unis. Une nouvelle capitale, nommée Washington D.C., dans un district autonome et créé de toute pièce, est érigée pour recevoir les bâtiments du gouvernement. Il faudra 10 ans de travaux pour en construire la plus grande partie. En 1801, sous l’autorité de Thomas Jefferson, le pouvoir y prend ses quartiers.

À partir de 1787, d’autres colonies s’allient à l’Union, devenant des États à part entière des USA. Le territoire continue de s’élargir, comme avec la Louisiane et la Floride, cédées par les Français et les Espagnols. On voit apparaître les prémices de certains conflits du point de vue de l’économie et de l’esclavage. En 1807, l’abolition de la Traite, votée quelques années plus tôt, est censée entrer en vigueur.

La conquête de l’Ouest américain

À partir des années 1840, des expéditions s’organisent vers l’ouest des États-Unis pour rallier toujours plus de territoires à l’Union. Le but est clair : étendre le pays de l’océan Atlantique au Pacifique. En 1848, les États-Unis reprennent le Texas, l’Utah, le Colorado et quelques terres de l’Arizona et de la Californie au Mexique.

C’est aussi au début du XIXe siècle que sont trouvés des gisements d’or sur ces territoires de l’ouest, et que la ruée vers l’or commence. Des milliers de migrants se déplacent alors vers la côte occidentale pour tenter de s’enrichir. Ces mêmes mouvements de population repoussent toujours plus loin les communautés autochtones qui s’y étaient installées. Quelques bouts de terre leur sont alloués à l’ouest du Mississippi, dans la région de l’Oklahoma. Le chemin emprunté par les tribus cherokees est surnommé la « Piste des Larmes », où nombre d’entre eux meurent. 

Plus le pays s’étend, plus il est primordial de connecter les États entre eux, pour créer une sorte d’unité. C’est ainsi qu’on voit bientôt apparaître le chemin de fer, dont la construction demande une main-d’œuvre très importante. Du côté de San Francisco (lien vers guide destination), les communautés chinoises sont nombreuses à se mettre au travail.

La guerre de Sécession

Dans un pays aussi grand, il semble difficile d’avoir les mêmes points de vue en toutes circonstances. Depuis les années 1820, des tensions surviennent entre les États du nord, en cours d’industrialisation, et ceux du sud, portés principalement sur l’agriculture du coton. Le système de gouvernement des États et d’un État fédéral au-dessus est remis en cause. Certaines lois et taxes ne peuvent être tenues par tous les territoires qui demeurent inégaux quant aux richesses.

Un autre sujet de conflit explose : la dissolution de la Traite des esclaves qui n’a pas été initiée par les régions du sud. Au contraire, l’esclavagisme a pris une tournure différente, et fait entièrement partie de la culture du coton. Le pays se fracture entre les abolitionnistes du nord, et les esclavagistes du sud. Aussi, les nouveaux territoires ralliés à l’Union se retrouvent entre deux, devant choisir entre le fait de devenir un État esclavagiste, ou un État libre.

Abraham Lincoln est alors membre du Parti républicain. Ce dernier souhaite contenir l’esclavage, faute de ne pouvoir le supprimer, afin de maintenir la paix. Lincoln est élu président des États-Unis, marquant définitivement la fracture entre le nord et le sud. En cause, la montée en puissance de l’abolitionnisme, mais également les écarts économiques et sociaux, ainsi que l’incompréhension. La Caroline du Sud quitte l’Union en 1860, et entraîne avec elle plusieurs autres territoires, qui créent les États confédérés. Se voulant indépendants du reste du pays, ils nomment Jefferson Davis comme leur propre chef du gouvernement.

La guerre de Sécession explose dès 1861. Les États confédérés résistent, malgré une différence flagrante dans le nombre de combattants et de moyens à disposition. En 1863, Lincoln annonce l’émancipation des esclaves, qui devaient dès lors être considérés comme libres. Après de multiples batailles sanglantes, les affrontements se terminent en 1865, avec près de 500 000 morts au total, et une victoire pour les États dits libres. Cette même année, Abraham Lincoln est assassiné par un sympathisant confédéré.

Le 13e amendement de la Constitution américaine est rédigé, interdisant l’esclavage sur l’entièreté des territoires du pays. Pourtant, les mentalités ont du mal à changer, et le racisme envers les anciens esclaves et la communauté africaine reste omniprésent. On l’observe d’ailleurs à la création de sectes, comme le Ku Klux Klan. Beaucoup d’entre eux se retrouvent au chômage.

Les conflits subsistent au sein du gouvernement, qui se met en quête de rattacher les États confédérés à l’Union. 

Le XXe siècle aux États-Unis

La fin du XIXe siècle est marquée par l’ampleur de l’économie industrielle dans le pays. Aussi, des milliers d’immigrants arrivent sur les terres américaines pour fuir la pauvreté et les crises en Europe, motivés par l’espoir du rêve américain.

Les États-Unis, eux, continuent leur expansion impressionnante. Le début du siècle voit apparaître, entre autres, les voitures Ford et les premiers studios d’Hollywood (lien vers page Los Angeles).

Ils apportent leur soutien aux alliés pendant la Première Guerre mondiale. Ils assoient leur puissance et leur influence économique à la fin de celle-ci, alors que l’Europe essaie de se reconstruire.

Un peu avant 1920, un nouvel amendement de la Constitution oblige à la prohibition et à l’interdiction des boissons alcoolisées. Celles-ci semblent être à l’initiative de nombreux problèmes sociaux. Cette législation incite à la contrebande, à la naissance de groupes de la pègre, et au développement actif de Las Vegas (lien vers guide destination), entre autres. En effet, la loi n’y entre pas en vigueur.

L’année 1929 marque le krach boursier de Wall Street, et le début de la Grande Dépression. Cette période de crise économique fait augmenter considérablement le taux de chômage, et possède un impact international. Cela dure jusqu’à la Seconde Guerre mondiale, dans laquelle les États-Unis s’engagent en 1941, après l’attaque de Pearl Harbor par les Japonais. Les Américains auront une énorme incidence dans la fin du conflit, lorsqu’ils débarquent sur les plages de Normandie pour venir en aide aux Alliés en 1944.

Le milieu du XXe siècle est marqué par la guerre froide entre l’URSS et les États-Unis, qui tentent de freiner l’expansion du communisme en Europe. Cette situation s’étale sur 40 ans. En 1963, le président J.F. Kennedy est assassiné à Dallas. L’année d’après, le pays commence son entrée dans la guerre du Viêtnam, toujours dans son combat contre la montée du communisme, et y reste jusqu’en 1973.

En 1968, Martin Luther King, qui défend alors le mouvement américain des droits civiques pour les Afro-Américains, est abattu à Memphis, dans le Tennessee.

En quête d’exceptionnel et de progrès, les États-Unis marquent le monde en 1969. Neil Armstrong, et son équipage de la mission Apollo 11, sont, en effet, les premiers hommes à marcher sur la lune.

En 1990, c’est le début de la guerre du Golfe.

Le XXIe siècle aux États-Unis

Le début de ce nouveau siècle sera frappé par un terrible événement, marqué au fer rouge dans la mémoire des Américains. Le 11 septembre 2001, quatre attentats-suicides sont organisés par le groupe islamiste Al-Qaïda dans le pays. Le plus impressionnant reste la destruction des tours jumelles du World Trade Center de New York, dans laquelle plus de 2 700 personnes trouveront la mort.

En représailles, le président Bush envoie des troupes en Afghanistan pour dévaster les camps d’entraînement des talibans et repérer leurs instigateurs. Alors que l’Irak semble entretenir des liens avec Al-Qaïda, entre autres raisons, les États-Unis lui déclarent la guerre en 2003.

Enfin, dans les derniers événements marquants dans le récit des États-Unis, l’année 2008 frappe d’une nouvelle crise économique mondiale. Mais c’est également l’élection du premier président afro-américain, Barack Obama.

Et l’histoire des États-Unis continue de s’écrire… 

Pour en savoir encore davantage sur le passé du pays, découvrez la partie Histoire de chacun de nos guides destinations ! Et pour retracer ces événements emblématiques, quoi de mieux que de se rendre directement sur place ? Explorez tous nos circuits aux États-Unis !

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